Elucubration nocture

Fleur je t’ai cueilli,
Fleur de poison,
Fleur tu t’est épanouie.
Fleur de la déraison

Fleur insipide et sans chaleur.
Tu n’a plus de parfum, plus d’odeur,

Plus de cette aura de torpeur,
Rien plus rien.

Juste un fleur fanée
Tu sais fleur, je t’ai aimée
Enivré j’ai été, je t’ai respiré.
Mais tu n’est plus qu’un souvenir
Un souvenir avec lequel je ne peut en finir.

Fleur fanée
Fleur dépravé
Tu n’est plus rien
Tu est juste le passé

Étrangement, c'est souvent la nuit que me vient l'inspiration, ce n'est pas voulu, c'est juste comme ça. Ce soir je n'ai presque pas chercher la rime, elle est venue naturellement, une vraie inspiration, cela faisait longtemps! Bon, j'envoie le poème en question.


Naissance à contre courant,
Dans une rivière gluante,
Naissance fleurissant,
Dans une mer ahurissante.

Née d’hier, il y a bien longtemps,
Vivant aujourd’hui, comme souvent.
Née d’un jour, pas spécialement,
Vivant peut être, existant certainement.

Éclosion spontané, sur une tartine de vie,
Pour bourdonner, dans un pot de miel.
Éclosion malfamé, entre du goudrons et des cris,
Pour bourdonner, à jamais dans le ciel.

Rose de mai.

La rose de minuit épanche sa soif de quiétude,
Née, l'autre jour, d'une rose de mai,
Elle, pleine d'inquiétude,
Noirceur de la rose de jais.

Dansante et virevoltante au milieu des étoiles,
Rose albâtre, lui tirant la toîle,
Pour mieux s'étendre, rose, sans toutefois l'être.
Et continuant, rose éternel, en paraître.

Amoureuse, aux roucoulements sanglants,
Rouge alors, rose hivernal,
Roses aux parfums enivrants,
Affriolantes, de la rosée matinale.

L'illusion

L'éveil transi d'un rêve éphémère,
Dans l'éphémérité perpétuel du rêve.
Pierre angulaire de l'onirique chimère,
A la réalité, son Ève.

Alors parasite indolore,
Virus hallucinogène de la félicitée,
Dans un étui aux lendemains d'or
Et profondément ancré, dans un déni total de la réalité.

Le rêve d'une échappatoire,
Plus rapide, plus lent, et toutefois.
Aux propices épicés par le néant du cauchemar.
Et s'abattant, mois après moi.

S'étayant, de la plus imbécile des suites,
Précédée, de la réalité et sa fuite,
Fuyant, une irréel captive,
Poursuite, de la réalité fictive.

Ch.......e 2


Les poèmes se sont succédé à ton image, à ta pensée,
S'enfilant comme les perles que je ne pourrait jamais filés.
Malheureusement, le plaisir de la fiction,
Est mal payé, et irréel, sans rémunération.

Ces milliers de mots couchés sur les pages de mon âme,
Ces innombrables pensées resteront dans les mémoires...
De l'oubli; et de ces blâmes,
Car il faut craindre qu'il soit trop tard

"Random poème"

J'ai écris sa peine,
Hier ses humeurs,
Ses amours et ses peines,
Avant hier, arrachées à son cœur.

A mots tragiques, situations triviales
Exagérément, par son souffle fiévreux...
Symptomatique, d'une maladie sans mal.
Assaillis de mots tous aussi creux.

Je lui ais écris sans indices,
Destinatrice, de mon encre factice.
Plumés au non sens éduqué,
Pour faire sens, par l'absence de vérité.

Quatre poèmes d'un coup, l'inspiration fébrile de la nuit surement!
Voili voilou,

et un petit bonus.
Comment s'appelle la mère du phoque?

J'adore ce que tu fait Kae !

Un homme est mort,
Son corps est enterré dans son jardin,
Pendu par sa femme haut et fort,
Il est tombé bourré comme un coin,

Il a forniqué,
C'est pour ça qu'elle l'a tué.
Ils ont bien bu,
Puis elle l'a descendu!!!

Bon c'est un peu glauque olol, mais c'est tout ce que j'ai trouvé à cette heure-là, bonne nuit!!!

Merci du compliment Selena, je mettrais des anciens poèmes si je les retrouves

Et Orhyne, bien qu'il soit en effet glauque, j'adore quand même ce petit poème qui est le tient, il est sans détours et sans fioritures, emprunt de passion et il sent l'influence de la nuit, l'inspiration tardive. J'aime beaucoup en tout cas.

merci beaucoup kaegron j'en attendais pas tant^^.
Les tiens de poemes sont particulierement bien travaillés, félicitations!

S'il ne fallait.

S'il fallait se prononcer,
S'il le fallait, sans imposture,
J'irais pleurer et crier,
S'il le fallait, j'en suis sur.

Sans crier, à quoi bon s'exprimer,
Si je dois parler, et m'exposer,
Pourquoi le faire sans m'exalter?
Je veut crier au monde, jusqu'à exploser.

Si je le puis, ma souffrance sera mon arme,
Ma vision, mon espoir, ma dernière larme.
Une révolte bruyante, pour des jours de félicités,
Le cri de mon âme, pour l'amour et l'amitié.

Si je le dois, s'il le fallait, si c'était si simple, s'il ne fallait que crier.

Les rues sont en feu.

Les rues sont en feu,
Mes frères sont dévorés par le brasier.
Et les caniveaux creux,
Débordent d'immondices et de saletés.

Des murs se sont fendus,
Et jusqu'à la terre pourfendus,
Brisant les fenêtres,
Pour déchirer les êtres.

Les rues sont en feu,
Elles hurlent la peur.
Les rues sont en feux,
Elles pleurent.

Élucubration du passé

Peut importe la direction prise,
Peut importe la direction de la brise,
Je ne peut la tenir,
Je ne peut qu’être balancer et faiblir.

Je ne tiens pas la barre,
Je suis un bout de chair ballotté par la marrée.
Mes interventions sont trop rare,
Finalement peut être vaut il mieux renoncer.
*
Un nouveaux jour,
Un autre début sans destiné,
Une autre fin annoncé,
*
Perdre, être perdu,
Être a sa recherche,
Ici, entre mille et une rue,
Se tendre à soi même une désespéré perche…
Sans intérêt.
*

Élucubration du passé 2: pour être un.

Tout faire pour une personne en espérant être ainsi l’un,
Le faire dans l’inconnu tout en connaissant parfaitement son chemin.
Les chose, dans ce sens, vont souvent loin.
Pour peut que l’on s’en donne la peine on peut devenir l‘un.

Si l’on croit assez fort, assez puissant , sans en voir la fin.
Ce perdre pour quelqu’un dont on ne connaît pas le destin,
Tout faire pour que cet inconnu assouvisse la faim;
Finalement, peut on vraiment faire moins?

Je veux le faire même si je le crains,
Je veux l’accomplir sans limite ni frein,
Je veux m’y immergé jusqu’au rien,
M’engloutir pour devenir un.

Élucubration du passé 3: C........e -1

Je l’avoue, je m’y suis y jeté a corps perdu.
Je l’avoue, je m’y suis immergé sans retenu.
Tant de lumière et tant d’espoir,
Ce n’est peut être qu’un mirage mais je souhaitait pleinement y croire.

L’illusion est une réalité sans douleur et sans doute.
Une réalité qui débouche sur une unique route.
Le bonheur peut il être considéré comme imagination?
Si je le ressent, c’est une bien suffisante raison.

La entre la fierté, et le vouloir?
Futile et ne le pouvoir.
Pourtant entre ici et là bas,
Toute ceci est assurément plein d’embarras…

Choisir entre le soleil et la lune,
Est ce vivre que de consacrer sa vie à autrui?
Si je suis le soleil et que tu est une,
Ne pourrais je vivre que par ta vie?

Pas des poèmes très joyeux, mauvais soirée, ni très travaillé, ils sont plutôt brutes et pas très fin, et pourtant brulant d'une plume vraie, plus authentique, mais moins esthétique.
J'en ais profité pour mettre de vieux poèmes jamais retravaillé; "élucubrations du passé"

Il ne faut pas s'y fier, rire est malgré tout un devoir

Rencontre atypique

J'ai rencontré quelqu'un l'autre jour,
Vers minuit près d'un carrefour.
Mal rasé, mal habillé, les chicots chiqués,
Je ne l'ais pas vu longtemps, mais je lui ais parlé.

Longuement en haut et "a" dans la nuit d'aout,
Comme son pied ne marchait pas, il avait la goute.
Malade a en crever, il devait avoir la rage,
Il m'avait l'air suspect et l'assommer eut été sage.

Mais nocturnement, toujours dans mes élucubrations,
On a taillé la bavette, et a vrai dire c'était un peu con.
Des heures plus tard, je lui ais dis au revoir,
L'eau retomba dans le lavabo, j'étais devant le miroir.

Manque d'inspiration aidez moi!

Un instant, en instance, d'instantanéité,
La fleur effleuré, d'un brise légère,
Jusqu'à la lie, abritant la lys frisé.
Qui s'entortille, et devient lierre.

Et je n'ai plus d'inspiration,
Même pour rimé la diversion,
même pour feinté l'exaltation,
Et me voila esbroufant l'esbroufe,

Agissant, tel la bouffonnerie d'un bouffon,
Finissant cette rimaille aride, de "souffle".

Ma maman fait des Gaufres

Ma maman fait des gaufreus
Avec du chocolat-eu !
Elle rajoute ... des trukeu
Pour que c'est bons-eu

Et la j'ai la honteu
De parler de ma maman heu
Et pas d'mon papa-eu
Mais c'est une autre histoirEU

Rhalalalala quel fake, le créateur doit vraiment y tenir!

Leurs yeux sont révulsés,
Et leurs orbites maudites,
Sont souillés et poétiques .

Le noir s'y est éternisé,
Transparent de venin.
Derrière les plis du lin,

L'œil ne voit pas.
Il a cessé de battre.
Déjà la lumière s'en va,
Disparue dans l'albâtre.

Acariâtre, pour l'aveugle.
Il n'a pas de mot doux.
Sa rime beugle,
Aveugle et sans le sou.

Chante beauté impure.

Chante sirène azur,
Crie du haut de ta montagne,
Leurs gloire et leurs futures.

Chante merveille, beauté impure,
Danse amour, O créature,
Joue belle, juste pour moi.
Danse, et je ne vivrais que pour toi

Tu chante, et m'ignore tant de fois.
Manipule, ma nature, ma gloire et mon trépas.
Rit, meurtrit, mon âme de ta voie,
Car beauté dicte ma foi et mes lois.


(oh le p'tit poème lyrique)

Un nouveau chemin de croix,
Nouvelle lumière, nouvelles lois.
Autrefois, tu sais, je t'avais menti,
Je ne m'éloigne pas, papillon la nuit.

La chaleur que vient m'abîmer,
Comme lui, enclin à t'aimer.
Lumière tu me trompe et me piège,
Liège, légiférant de mon absence de privilège.

Lumière j'avance, l'espoir en contre-jours,
A l'aube, toujours cherchant ton amour.

Le temps, le temps, les temps.
Tant, Dieu, dieux et déesses omnipotents.
L'homme et l'univers: infiniment petit, infiniment grand.
Il à son temps, entre sa naissance et sa mort, il y en a tant.

Nous en avons, de l'aube au crépuscules amants.
Pas tant que cela, sommes nous pour autant impotents?
Et le temps, en est il l'emblème écrasant?
S'il nous le permet, discutons en.